google.com, pub-6282892942598646, DIRECT, f08c47fec0942fa0 الوقائع بريس الفنية والرياضية: نتائج البحث عن culture
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L art et l’échange culturel comme connaissance mutuelle

النشـرة الفنيـة..
تشكيــل
Abdallah Rbia, Hassa Cheikh, Ahmed Harrouz                
    parmi les participants
Exposition des' artistes d’Essaouira
 Uppsala en Suède

L art et l’échange culturel comme connaissance mutuelle

L’Association Eackar Art des artistes d’Uppsala en Suède a organisé récemment dans cette ville de culture une exposition d’artistes peintres d’Essaouira, en partenariat avec l’Association Essaouira Mogador et avec la collaboration de la Délégation provinciale du Ministère de la Culture à Essaouira, ainsi qu’avec le soutien et la contribution des responsables de la Culture et de la Municipalité d’Uppsala, Cette exposition a été présentée par l’Atelier le Bastion Ouest d Essaouira et a été ouverte du 14 au 39 mai denier à la Galerie Ohuset à Uppsala , montrant l’accrochage des travaux des artistes chercheurs Souiris, à savoir Chama Attar, Nadia Ouchatar, Halima Slika, Abdallah Rbia, Hassa Cheikh, Ahmed Harrouz .et Noureddine Hajjaj

Annachraalikhbaria

 Le vernissage a eu lieu le mercredi 25 mai à 18h, en présence des artistes Suédois et des représentants de la Municipalité et de la Culture à Uppsala, ainsi que de trois artistes Souiris
 ( Hassan Cheikh, Ahmed Harrouz et Abdallah Rbia), en plus de Kaoutar Chakir et Said Bouaissa en tant que représentants de l’Association Essaouira Mogador, ceci en plus d’autres artistes et associatifs de la ville d’Uppsala. Après le vernissage de l’exposition un débat d’échange a été animé par les visiteurs d’Uppsala, à savoir Kaoutar Chakir (Secrétaire Général de l’Association Essaouira Mogador) et Ahmed Harrouz, artiste peintre et représentant du groupe d’artistes de l’Atelier le Bastion Ouest. Durant ce débat d’échange, il y a eu présentation diaporamique par images et identification de la ville d’Essaouira ainsi que des activités associatives, en plus du patrimoine culturel et artistique de la ville des alizés, débat et dialogue où l’audience a pris connaissance des potentialités culturelles de la ville de .Mogador ainsi que du processus de développement du Maroc d’une façon globale

La délégation Souirie a aussi été invitée (le samedi 28 mai) à participer au carnaval annuel d’Uppsala, moment durant lequel Ahmed Harrouz, en tant que poète a été programmé pour lire quelques textes de ses écrits en français, en arabe et en anglais. Le dimanche 29 mai, jour de la clôture de l’exposition artistique, la dite délégation Sourie a été invitée à visiter la ville de Tobo en région d’Uppsala, particulièrement pour découvrir le célèbre Institut Eric Sahlstom de la musique traditionnelle, au sein duquel un couple de musiciens conservant ce patrimoine a présenté les richesses de cette région en matière de musique traditionnelle et de patrimoine culturel auquel l’Unesco accorde un intérêt particulier
 A la fin de cette manifestation d’art et d’échange culturel animée par les artistes d’Essaouira et les artistes d’ Uppsala ( coordonnée par l’artiste Suédois Johan Fremling), les différents partenaires ont clôturé cette rencontre interculturelle par un dîner d’échange mutuel et d’espoir de réalisations artistiques à venir, à Uppsala et à Essaouira : « il s’agit d’une fête conviviale où la vie des démarches créatives des artistes à la fois d’Essaouira et d’ Uppsala .peut se représenter avec beaucoup d’ambiance et de jouissance
Cet événement a pu accomplir sa mission ; celle de contribuer à la promotion et au développement des arts plastiques sous toutes ses formes, à travers des œuvres représentatives d’un parterre distingué d’artistes plasticiens, et ce dans un esprit d’ouverture, de retrouvaille .et d’échange.», affirme Abdallah Rbia, artiste peintr
 Sur cette manifestation pilote en Suède , Ahmed Harrouz nous a confié : « Après leur passage à Essaouira il y’a plus d’un an, ceci maintenant est une belle rencontre et échange artistiques avec ces artistes suédois d’Uppsala, dans un pays riche en culture et art, mais dont beaucoup de milieux ne demandent qu’ à mieux connaitre les richesses culturelles du Maroc et les potentielles possibilités d’échange et de collaboration… Ceci dit, comme artistes, nous en tant que Marocains nous croyons bien à ce que fait la culture et l’art pour l’expression et la connaissance mutuelle, plus que les discours techniques, qui jusque là n’ont fait que maintenir cette méconnaissance; d’autres horizons sont à étudier pour l’avenir, en Suède comme .ailleurs, en Europe ou en Amérique »
 De son côté, Hassan Cheikh, artiste peintre, précise
 «Grace à cette exposition internationale, Essaouira confirme encore une fois sa position de carrefour des arts et des cultures. Je tiens à saluer vivement tous les partenaires de cette initiative qui ont accordé leur soutien et leur accompagnement (l’Association Essaouira Mogador, la Délégation provinciale du Ministère de la Culture à Essaouira, les responsables de la Culture et de la Municipalité d’Uppsala). Cette exposition singulière invite l’esprit de la créativité plastique pour initier les contacts les plus féconds entres les acteurs créatifs et les réflexions sur les tendances de l’art contemporain d’ici et ailleurs. Elle ambitionne aussi d’offrir au monde l’image du Maroc d’aujourd’hui, lieu des rencontres interculturelles où les .dialogues tels des couleurs et des formes se parlent et se répondent"




Badr Rami inaugure l'Opéra Royal de Mascate d’Oman



النشـرة الفنيـة..
تتويـج
Au rythme des Mouachahates et des Koudoud Halabiya
 (chants d’Alep)
 
Badr Rami inaugure l'Opéra Royal de Mascate d’Oman

    
                        
النشـرة الإخبـارية
Ahmed Tarek

L’artiste syrien virtuose Badr Rami , natif du Maroc, a émerveillé avec brio  le grand  public de sultanat d'Oman  lors de la soirée  inaugurale initiée  récemment à  l'Opéra Royal de Mascate , et ce  en présence de plusieurs personnalités culturelles et officielles en l’occurrence   le ministre de la culture,  le ministre de l’environnement, ambassadeur du Maroc, ambassadeur syrien,  et  plusieurs poètes et artistes de renom , ainsi que  diverses  nationalités arabes  et étrangères  dont le point commun est la paix et la tolérance . Il est à  signaler  que l'Opéra Royal de Mascate est un lieu de premier plan pour les arts musicaux et la culture au sultanat d'Oman. L'opéra est situé dans le district Shati Al Qurm de Mascate, sur la rue du Sultan Qabus. Construit sur les ordres royaux du Sultan Qabus d'Oman, l'Opéra Royal de Mascate est un représentant unique et fascinant de l'architecture omanaise contemporaine, et a une capacité d'accueil de 1100 personnes. Le complexe de l'opéra se compose d'une salle de concert, d'un auditorium, de jardins, de marchés, de restaurants de luxe et d'un centre artistique de production de musique, de théâtre et d'opéra.
Après avoir animé une conférence de presse  digne de son statut mondial  rehaussée par la présence de tous  les organismes médiatiques accrédités, tous   supports confondus, Badr  Rami  a ré enchanté les mélomanes  par  sa voix angélique et son calibre charismatique  qui nous rappelle  Sabah Fakhri , son père spirituel et son idole .   Notre star  a été en compagnie  de l’orchestre «  Angham Achark » (mélodies de l’orient)  dirigé  par on père, le célèbre violoniste  et Maestro Mohamed Rami Zeitouni.   A l’issue de  cette soirée mémorable,  le ministre de la culture, Mohamed Toubi,   lui a remet un trophée à titre de  couronnement  et d’estime.  De son coté, Issam El Malah,  président des activités et des affaires  de  l'Opéra Royal de Mascate, lui a dédié un trophée et un livre volumineux, signe révélateur et acte de  solennelle  consécration et  reconnaissance  dans le cadre d’une cession portant le nom mythique de l’artiste de renommé internationale Pavarotti.
Dans ce contexte  convivial et notoire, Badr Rami, Pavarotti  du Maroc selon l’expression  de l’artiste  illustre Pavarotti,  a donné conjointement avec  son père Rami Zeitouni  une conférence  culturelle et artistique à l’Université  du Sultan Qabus, département de la musique, et ce   au profit des étudiant chercheurs et mélomanes, en présence  du doyen de ladite université  et  des pédagogues et  professeurs chercheurs . A cet égard, il a révélé l’histoire  des  Mouachahates  (poèmes à forme ¬fixe) et des Koudoud Halabiya (chants d’Alep), en mettant l’accent sur  les valeurs musicales et patrimoniales. Une occasion idoine pour présenter , pour la première fois  dans un pays arabe  frère ,  son album  de référence « Fi  Rihabi Annagham : Al Koudoud Halabia » (   Dans   le sillage de la mélodie - Al Koudoud Halabia» )  ( Tome I)   qui a drainé un grand nombre  de  férus et funs    aux cotés de sa  nouvelle chanson single  «  Bent Elechrin» ( fille à  vingt ans )  composée par l’artiste syrien Mazzine Al Ayoubi  ,  en s’inspirant de son  répertoire  musical  dans ses  répartitions mélodiques émouvantes .  Cette  première chanson est un grand tournant dans son parcours artistique personnalisé.  La télévision d'Oman a consacré un spécial sur son parcours artistique  en tant qu’une des figures incontournables du tarab arabe à l’échelle mondiale.  Il s’agit d’une   grande escale humaine de la rencontre, du partage et du dialogue interculturel. Cet  artiste hypersensible   est doté  d’une longue formation approfondie   dans le domaine de la chanson  arabe originale    après avoir  côtoyé les  vétérans de ce domaine en l’occurrence Sabah Fakhri très  jeune. Sur cette participation, Bader Rami nous a confié : «  je tiens à saluer vivement et chaleureusement tous les organisateurs de cette  manifestation artistique grandiose à  l'Opéra Royal de Mascate  pour leur accueil, leur passion  et leur  professionnalisme. Ma participation est dédiée avec cœur ouvert et volontiers  à mon pays d’origine, la Syrie, et à mon pays natal ; le Maroc.  J’ai l’insigne honneur de porter le drapeau marocain et de  représenter le Royaume  Marocains de par le monde, en souhaitant   à Sa Majesté   LE Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, santé et prospérité.  A titre de cette cordialité et amour pour le Maroc, j’ai chanté deux chansons marocaines qui figurent dans le répertoire musical authentique.  J’estime  que toutes les  initiatives culturelles, ont   gagné   ce   pari  civilisation el ; à savoir  l’acte d’affirmer le rôle primordial que peut jouer   Attarab Alarabi  dans toutes ses formes d’expression   dans le dialogue interculturel  ainsi que dans le partage des expériences entre les artistes. C’est toute une plate forme d’action, d’échange et de découverte dont la démarche consiste à « faire faire », c’est  à dire de veiller sur la valorisation et la promotion de  la création artistique ainsi que les actions à caractère culturel par le biais de partenariats appropriés.
 Par ailleurs,  cet événement  incontournable  est   une occasion pour faire  voir  quelques facettes  représentatives de la musique sacrée en présence effective d’un  parterre distingué de nos pères spirituels en l’occurrence  Sabah Fakhri . Notre souci majeur est de tisser des liens d’échange  et de partage pour une meilleure coexistence  et partenariat entre les  artistes  qui ont accepté  l’invitation   de ce rendez- vous et qui ont fait preuve de leur potentiel créatif. A ce titre, je tiens à saluer  encore une fois tous les acteurs culturels et les mélomanes   pour le grand soutien accordé   à l’art  du Tarab Alarabi  pensé  et réfléchi  de telle façon que les artistes, tout autant que les  auditeurs s, puissent s’y reconnaître. ». Et d’ajouter : « l’originalité de ma démarche se traduit par l’univers mystique  multidimensionnel  du  Tarab Alarabi Alassil   sur les traces de  Mohamed Abdelwahab  et Oumo Kaltoum. C’est un chant original  qui s’inscrit dans la culture de la jouissance,  de la tolérance et de la  concorde  internationale. Notre troupe «  Angham Achark »   tient à  exprimer  les  valeurs nobles vouées à l’amour au sens spirituel du terme, en exploitant la charge symbolique de  l’éducation spirituelle. C’est un champ libre et pur qui englobe tout et démontre l’unité de l’existence, mais il est aussi le voile suprême dressé devant le Très Haut.  Ainsi, le chant mystique   est une voix   universelle  qui permet la purification des âmes. En  tant  qu’artiste, j’essaie de mettre en valeur cette culture  humaine  selon une vision  moderne qui repose sur la réflexion,  la méditation et  la nouveauté, tout en affirmant la nécessité de redynamiser le rôle de ce  patrimoine musical dans ce sens. Il s’avère très important de souligner que l’art du Tarab Alarabi  est un art spirituel par excellence vu ses conceptions idéales et  ses valeurs éthiques. Cette  pratique musicale  axée sur l’élévation et la sublimation témoigne de l’apport de paix et de beauté de par le monde. Elle est imprégnée par une soif  de majesté, de splendeur et d’ouverture sur l’autre, ce qui montre la richesse de l’esthétique islamique. L’importance de cet art dans le paysage artistique mondial est évidente : la majorité des tendances contemporaines sont inspirées de cet art dont  la philosophie découle essentiellement de la beauté divine ».
A titre de rappel, Badr Rami va   animer la soirée  inaugurale la première  édition  du Festival International  Tariqua  aissaoua  organisée  par l’Association Fès Saiss en  partenariat avec beaucoup  d’organismes publics et privés    du 19 au 21 avril 2018 au  Palais   Mechouar à  Casablanca. Premier de son genre, ce festival est  l’occasion pour les citoyens  et les partenaires  de partager des moments de joie et de fierté à travers une série d’activités riches en échanges et de partages.

 Bio express 

Badr a su conserver et maitriser  l’âme  du Tarab, cette ivresse musicale qui saisit l’auditoire mélomane, en animant depuis des années de nombreux concerts au rythme de beaux textes mystiques et poétiques. Il est à rappeler que  Badr Rami,  artiste d’origine syrienne, né au Maroc à Casablanca le 03 juin 1986. Son père, le célèbre violoniste  et Maestro Mohamed Rami Zeitouni, est né à Alep (Syrie), ville reconnue pour l’authenticité, la culture ancestrale et la passion de ses habitants pour le Tarab, art originel et spirituel de cette contrée. Sur les traces de grandes figures de la chanson arabe, Badr  a impressionné par sa voix angélique  les mélomanes lors de ses soirées artistiques  animées de par le monde. Une étoile rayonnante dans le domaine   des Mouachahates (poèmes à forme ¬fixe) et des Koudoud Halabiya (chants d’Alep). Disciple et fils spirituel de grand chanteur de renommée internationale  Sabah Fakhri.  Il devient très jeune un adepte des chansons de  la vida Oum Kalthoum et de grand maestro de toutes les générations  Mohamed Abdelwahab. Il entame sa carrière artistique à la fin des années 90 et choisit rapidement un style original et authentique qui fera de lui un nom   illustre et incontesté  de la scène musicale arabe contemporaine. Chanteur  de renom    doté  d’une longue formation approfondie   dans le domaine de la chanson  arabe originale    auprès   des vétérans de ce domaine,  Badr Rami  s’attache à la conservation et à l’interprétation des chansons les plus représentatives du  chant  arabe, et ce d’une manière singulière et inédite, tout en restant   fidèle à la voie authentique  de son école de référence : Sabah Fakhri
 Les  grands artistes ont  bien apprécié  à l’unanimité son talent créatif ,  entre autres, Sabah Fakhri qui a bien voulu  le présenter  comme une star montante lors de la soirée  de clôture du Festival  de Fès de  la Culture Soufie en 2009, ainsi que  Wadie Essafi, le compositeur égyptien Mohamed Soultan, l’écrivain journaliste égyptien Wajdy Al Hakim et le chanteur marocain Abdelwahab Doukkali.
Les écoles des grands chanteurs  arabes demeurent pour lui une source inépuisable tels que: Cheikh Sabri Moudallal, Mohamed khairi , Adib Dayekh, Oum Kalthoum, Mohamed Abdelwahab, Wadie Essafi, , Sayed Darwich,  Cheikh Ali Darwich, Mohamed Othmane, Cheikh Omar Al Batch, cheikh Bakri El Kourdi, Cheikh Salama Hijazi et bien d’autres.
Badr Rami  essaie à sa manière d’apporter aux Mouachahates et aux Koudoud Halabiya une touche novatrice, en maîtrisant un répertoire très vaste incluant les grands poètes arabes classiques ou contemporains. A l’instar de grands ténors, il a su donner le meilleur de lui-même en chantant des parties improvisées et mesurées allant du Samaï (assorties de compositions) et Mouwachah au Dawr, et de Taqsims (d’improvisation sur des modes) au Mawal (déclamation développée sur un poème) puis les Koudouds Halabiya
  

L’art au service de la spiritualité à Bejaâd

النشـرة الفنيـة..


تشكيــل
Ouverture en apothéose de la seconde édition de la Rencontre Internationale des Arts à Bejaâd

L’art au service de la spiritualité
           
Le rideau est tombé récemment sur les actes de la seconde édition  de la Rencontre Internationale  des Arts initiée par l’association «  Rencontre  Ahmed Cherkaoui des Arts Plastiques » à  l'occasion du cinquantenaire  de la  mort de  l’artiste plasticien   de renom Ahmed Cherkaoui ( Bejaâd, 2 octobre 1934 -Casablanca, 17 août 1967) ,précurseur de l ’art moderne au Maroc ,et ce en collaboration avec  la Fondation Cultures du Monde et en  partenariat avec l’INDH, Ministère de la Culture et de la Communication, Conseil Communal de Bejaâd et la Province de Khouribga. 
Une initiative qui a mis à l'honneur la place à la peinture et la création du Maroc, en  immortalisant  les traces créatives de l'immense Cherkaoui et de l’artiste de renommée  internationale Chaïbia Tallal ( 1929-  2004.(

 Annachraalikhbaria / Par: Hassan Nour

Cette rencontre se veut une nouvelle plate forme pour activer davantage des projets artistiques qui contribuent au développement humain durable contre la précarité et la frustration
Elle a été menée à bien en bonne et due forme ,et ce sur fond de satisfaction des organisateurs et des partenaires des résultats affichés et de leur engagement d’assurer  la durabilité de cet événement créatif et de le développer davantage pour lui assurer un plus large rayonnement  auprès du public.
Il est à souligner que la cérémonie d’ouverture de cette manifestation artistique  , placée sous le signe «l’art et la spiritualité» ,s’est déroulée à la Maison de la Culture Ahmed Cherkaoui ,en présence de plusieurs artistes et partenaires concernés ainsi que  des acteurs territoriaux ( le Wali de la Région Beni Mellal- Khénifra, le Gouverneur de la Province de Khouribga, président du conseil des oulémas, président du conseil municipal, des parlementaires…)  et invités  d’honneur qui ont exprimé leur satisfaction de la qualité des activités proposées et de l’ambiance  qui y régnait. Ils se sont félicités de l’engouement  du public  pour cette  manifestation artistique qui a drainé de nombreux récepteurs,soulignant l’importance  d’étayer  cette rencontre et de l’ériger en une tradition annuelle pour encourager l’ancrage de  la culture plastique au sein de  la  société  et enrichir la dynamique que connaît le paysage créatif au Maroc. Le programme de  la cérémonie d’ouverture a été ponctué par  des témoignages sur l’artiste Ahmed Cherkaoui  et le mythe vivant Chaïbia Tallal présentés par : Hicham El Kaidi ( président  de l’Association  Rencontre Ahmed Cherkaoui des Arts Plastiques) ,Abderrahmane Rahoule ( Directeur de l’Ecole Supérieure  des Beaux Arts de Casablanca) ,Aziz Cherkaoui( président de la Fondation Ahmed Cherkaoui) ,  Moulay Driss Alaoui Mdaghri ( ancien ministre et  président de l'Association « Fondation des cultures du monde »), Lahcen Hadad (ancien ministre du tourisme et parlementaire actuellement ) ,Majidi président du conseil municipal de Bejaad ,Dr. Abdellah Cheikh critique d’art 


Cette belle expérience est initiée aussi en partenariat avec Come To My Home,  Instituto Di Skriptura A.S.B.L de Bruxelles, Fondation Ahmed Cherkaoui de l’art  contemporain à Tanger, Forum  des Marocains  à Chicago, Association Akouass  à Bejaad,  Zaouiya Cherkaoui  de Bejaad, Coordination Marocaine des Associations des Arts Plastiques, Centre Cinématographique Marocain. Elle a été marquée également par une donation des images photographiques historiques  immortalisant le parcours artistique de Ahmed Cherkaoui par  Hossein Tallal (il a offert à cette occasion  sa monographie soutenue par le ministère de la culture)   ainsi que par la signature de la monographie « Chaibia : mythe vivant » par l’écrivain Abdellah Cheik
Cette rencontre se présente  aussi comme   un forum  culturel et artistique    à travers  les axes  suivants: Hommage à la famille  Ahmed Cherkaoui,   hommage à l’illustre peintre marocaine Chaïbia Tallal ( 1929-  2004 ) en présence de son fils l’artiste de renom Hossein Tallal ,  table  ronde sur  «  l’art et la spiritualité » au centre culturel Ahmed Cherkaoui  animé par  le critique d’art et écrivain Léonardo Clerici  (  président  de l’Instituto Di Skriptura A.S.B.L de Bruxelles)  et Dr. Abdellah Cheikh  , projection  des films en plein air  sur  Chaibia ( «Chaïbia, la paysanne des arts» réalisé par le jeune réalisateur Youssef Britel et  le   reportage documentaire  «  Rouad »)   ,  visite collective  des artistes et festivaliers  au  cimetière de Bejaad  où ils  se sont recueillis sur la tombe de feu Ahmed Cherkaoui, ateliers  de peinture   pour  enfant, ateliers de gravure, de musique et d’échecs pour enfants,  fresques  réalisées par les artistes plasticiens en ville , récital poétique et musical  de  Come To My Home au centre culturel Ahmed Cherkaoui,  tournois d’échecs, exposition collective marquée par la participation d’un grand nombre d’artistes marocains contemporains :  Abderrahmane Rahoule,  Mustapha Hafid,  Anna  Draus Hafid, Abdellah  El Hariri , Mohamed Zouzaf, Mohammed Mansouri Idrissi, Abderrahmane Ouardane, Abderrahmane Banana, Leila Cherkaoui, Wafaa  Mezouar, Farah  Chaoui et Rahima ) Arroud
Il est à  rappeler  que  l’artiste Ahmed Cherkaoui (Boujad, 2 octobre 1934 - Casablanca, 7 Août 1967) est considéré comme l’un des précurseurs de la peinture moderne au Maroc. Issu par son père de la grande famille Cherkaoui dont un des aïeux, Mohamed Cherki, est un soufi célèbre, et par sa mère, qui meurt alors qu’il est encore jeune, d’un village berbère du Moyen Atlas, Ahmed Cherkaoui passe son enfance à Beni-Mellal. Il s’initie à la calligraphie et étudie le Coran puis poursuit ses études secondaires à Casablanca, approfondissant auprès d’un maître réputé son apprentissage de la calligraphie. Désirant partir pour Paris, il exécute différents travaux, panneaux publicitaires, affiches et peintures d’enseigne. Arrivé à Paris en 1956, Cherkaoui s’inscrit à l’École des Métiers d’Art dans la section arts graphiques où il étudie les techniques de la lettre, de la décoration et de l’affiche. Son diplôme obtenu en 1959, il dessine pour la maison Pathé Marconi les maquettes des pochettes de disques du département oriental. Ses premières peintures, figuratives, sont des paysages marocains. Il éprouve un choc lorsqu’il découvre la peinture de Bissière au Musée d’Art Moderne de Paris : « Lorsque j’ai vu Bissière pour la première fois, j’ai été tellement ému que j’ai pleuré. J’ai éprouvé un choc terrible devant ses œuvres. J’avais devant moi la beauté incarnée », confiera-t- il. La même année, il expose pour la première fois ses peintures, faisant le choix de la toile de jute comme support. En 1960 Cherkaoui entre à l’École des Beaux Arts de Paris. Associé aux peintres de l’École de Paris, il tente la synthèse entre les traditions artistiques populaires marocaines et la modernité artistique européenne. Il expose pour la première fois au Maroc, au « Salon de la jeune Peinture » de Rabat. Ayant reçu en 1961 une bourse d’un an pour étudier à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie, sa peinture évolue au contact des recherches graphiques polonaises et son vocabulaire de signes s’enrichit. En juin, juste à la fin de son séjour polonais, il expose ses nouvelles œuvres à Varsovie
De retour au Maroc en août 1961, Ahmed Cherkaoui traverse une période de doute et d’interrogations. Il s’intéresse alors au monde des signes, étudiant les graphismes des tatouages, des poteries. Bientôt il brise la structure de ces signes en les intégrant, en marge de toute allusion figurative, à ses compositions et se constitue son langage personnel. Participant à plusieurs expositions collectives, à Paris comme à Casablanca, il est encouragé par Gaston Diehl, président fondateur du Salon de Mai et alors attaché culturel auprès de l’Ambassade de France au Maroc. La même année Cherkaoui s’installe pour l’hiver à Paris où il travaille à une série de gouaches. En 1962 il présente une exposition personnelle et il participe à l’exposition « Peintres de l’École de Paris et Peintres Marocains » organisée par Gaston Diehl à Rabat. Invité au Salon de Mai il y rencontre Ludmilla qu’il épousera l’année suivante. Il fait également partie des expositions « École de Paris 1962 », à la Galerie Charpentier, et « Dix peintres du Maghreb », présentée en 1964 par Pierre Gaudibert à la galerie Le Gouvernail, avec Benanteur, Bouqueton, Guermaz et Khadda. Cherkaoui est par la suite présent dans de nombreuses expositions collectives notamment en France et au Maroc, mais aussi en Algérie, en Espagne, au Japon et en Suède. En mai 1965 il prend un poste de professeur de dessin d’art au collège d’enseignement technique de Beaumont-sur- Oise. Il participe en 1966 au « Festival International des Arts Nègres » de Dakar et à l’exposition « Six Peintres du Maghreb » à Paris, présentée en 1967 à Tunis, avec notamment Benanteur et Guermaz. Il envisage alors de rentrer au Maroc : « Je cherchais à Paris la célébrité, j’y renonce, je rentre au Maroc, je veux former les enfants de chez nous ; si nous voulons sortir du sous-développement, il nous faut tous mettre la main à la pâte ». À moins de trente trois ans il meurt à Casablanca des complications d’une crise d’appendicite. De nombreux hommages à Cherkaoui sont organisés dans les années suivantes. En 1991 une exposition « Peintres du Maroc : Belkahia, Bellamine, Cherkaoui, Kacimi », est présentée à l’Institut du monde arabe de Paris, qui réalise en 1986 une rétrospective « Cherkaoui ou la passion du signe ». « Enfant, ces signes l’intriguaient chez sa mère qui les portait sous forme de tatouages au visage et sur les mains. Il a fait des recherches à travers l’Atlas et dans différentes régions du Maroc (...). Il les admirés sur les poteries anciennes, les bijoux, les tapis, les cuirs des régions sahariennes (...). Il n’a pas reproduit le signe tel qu’il existait dans l’art traditionnel marocain, mais il l’a transposé par les moyens plastiques qui lui sont propres. (...) Il en a fait un langage pictural personnel, par la luminosité de la couleur, sa richesse, sa densit

Bouchaib Falaki … Ces oueuvres sont inspirées de notre vie quotidienne

النشـرة الفنيـة..
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الفنان التشكيلي المغربي بوشعيب فلكي 
Portrait d’un artiste peintre

Bouchaib Falaki … Ces oueuvres sont inspirées de notre vie quotidienne
  
Bouchaib  Falaki Né à El Jadida en 1943 vit et travaille à Casablanca
Il a Débute Son carrière artistique en 1962, Bouchaib  Falaki Paysagiste, portraitiste, peintre de genre


Annachraalikhbaria

Entre 1970 et 1980 orientations vers la restauration et la publicité, Jusqu’en  1989 les œuvres étaient vendues à l’Atelier
L’Artiste Peintre Bouchaib Falaki dit : "… Je réalise mes œuvres en m’inspirant de notre vie quotidienne traditionnelle, dont nous sommes fiers car elle perdure jusqu’à nos jours à travers tout le Maroc : c’est notre passé dont la nostalgie ne me quitte à aucun moment
J’utilise la peinture à l’huile comme moyen d’expression, de même que mes souvenirs, mes sentiments, et mon imagination, pour créer chaque tableau, dans le but de partager avec les intéressés la joie et le plaisir de conserver notre patrimoine à travers l’art pictural, et partant de là participer aussi à le faire mieux connaître dans d’autres pays"
 Membre fondateur du collectif AL-LAMMA
Membre fondateur du forum d’art et de culture
 Membre du bureau du syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels

  
من أعمال فلكي 

EXPOSITIONS COLLECTIVES


2012 MEDIATHEQUE (MOSQUEE HASSAN II) CASABLANCA
2011 GALERIE SIDI BELYOUT (RAMADANIATE) CASABLANCA
2011 FESTIVAL JAWHARA EL-JADIDA
2011 8ème FESTIVAL ART PLASTIQUE SETTAT
2011 HOTEL SOFITEL MARRAKECH
2010 FONDATION MOHAMED VI RABT
2010 2éme FESTIVAL MAGHREBIN DU MALHOUN CASABLANCA
2010 L’ECOLE HASSANIA DES INGENIEURS CASABLANCA
2009 EXPOSITION COLLECTIVE DE L’AMAP CASABLANCA
2009 7EME FESTIVAL D’ARTS PLASTIQUE DE SETTAT SETTAT
2009 A L’OCCASION DE L’INAUGURATION DE NIDARY II CASABLANCA
2009 A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE L’ESPACE DE 2 MARS CASABLANCA
2008 6éme FESTIVAL D’ARTS PLASTIQUES DE SETTAT SETTAT
2008 L’OUVERTURE DE L’ESPACE ART ET CULTURE (SIDI BELYOUT) CASABLANCA
2008 L’INAUGURATION DE L’ESPACE ART ET CULTURE (SIDI BELYOUT) CASABLANCA
2008 MEMO / ARTS (EXPOSITION AVEC PALESTINIENS) CASABLANCA
2007 5éme FESTIVAL D’ARTS PLASTIQUES DE SETTAT SETTAT
2006 HOTEL EL MANSOUR EDDAHBI MARRAKECH
2006 4éme FESTIVAL D’ARTS PLASTIQUES DE SETTAT SETTAT
2006 3éme SEMAINE DE CHICAGO A CASABLANCA – HOTEL ROYAL MANSOUR CASABLANCA
2006 FORUM D’ART ET DE CULTURE CASABLANCA
2006 COLLECTIF AL-LAMMA (ESPACE ARVAL) CASABLANCA
2005 LA GRANDE EXPOSITION NATIONALE DES ARTS PLASTIQUES (GENAP 2) CASABLANCA
2005 PLASTICIENS DE CASABLANCA CASABLANCA
2004 LA GRANDE EXPOSITION NATIONALE DES ARTS PLASTIQUES (GENAP 1) CASABLANCA
2001 4éme FESTIVAL BEN M’SIK CASABLANCA
2001 COMPLEXE CULTUREL SIDI BELYOUT CASABLANCA
1998 1ér FESTIVAL DAR BOUAZZA CASABLANCA
1998 COMPLEXE CULTUREL SIDI BELYOUT CASABLANCA
1994 A L’OCCASION DE LA FETE DE LA JEUNESSE EL JADIDA
1992 9éme FESTIVAL DE DOUKKALA EL JADIDA
1991 COMPLEXE CULTUREL MOULAY RACHID CASABLANCA
1990 PALAIS DE CONGRES MARRAKECH


عمل للتشكيلي بوشعيب فلكي 
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES

2012 GALERIE SIDI BELYOUT CASABLANCA
2011 GALERIE 104 EL JADIDA
2009 GALERIE SIDI BELYOUT CASABLANCA
2008 GALERIE 104 EL JADIDA
2005 GALERIE 104 EL JADIDA
2004 ESPACE AKWAS AZEMMOUR
2004 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
2003 A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DE « LEGENDECOR » CASABLANCA
2002 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
2001 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
2000 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
1998 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
1997 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
1996 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
1995 GALERIE 104 EL JADIDA
1994 GALERIE MOHAMED EL FASSI RABAT
1994 HOTEL IDOU ANFA CASABLANCA
1993 GALERIE 104 EL JADIDA
1992 COMPLEXE CULTUREL SIDI BELYOUT CASABLANCA
1992 THEATRE MUNICIPAL EL JADIDA
1991 CLUB D’ETRIER CASABLANCA
1991 COMPLEXE CULTUREL D’ANFA CASABLANCA
1991 CLUB DE LA BANQUE POPULAIRE CASABLANCA

EXPOSITIONS A L’ETRANGER

2007 ROTTERDAM HOLLAND
2001 MARSEILLE FRANCE
1999 SETE ET AGDE FRANCE
1995 SETE ET AIX EN PROVENCE FRANCE
1994 SETE FRANCE

Figure dans les collections suivantes

BANQUE POPULAIRE – ATTIJARI-WAFABANK – BMCI – SOFAC CREDIT – MINISTERE DES FINANCES
CONSULAT GENERAL DU MAROC A MARSEILLE ET COLLECTIONS PRIVEES AU .MAROC ET À L’ETRANGER


Huitième édition du Festival Mata pour la culture et le patrimoine

النشـرة الفنيـة..

Huitième édition du Festival Mata pour la culture et le patrimoine
           
Focus sur la richesse du patrimoine immatériel du Maroc

C'est une programmation des plus ambitieuses qu'a concocté cette année le festival  Mata  pour sa  huitième  édition  placée sous  le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohamed VI  et organisé du  11 au 13 mai courant  par l’Association Alamia Laaroussia pour l’action sociale et culturelle   en partenariat avec le Festival International  de la Diversité Culturelle de l’Unesco  ,et ce à Zniyed, commune de Larbaa Ayacha, Larache.


Dr. Abdellah Cheikh  


Au programme, performances spectaculaire exceptionnelle de la fantasia «Aarous Mata », soirée musicales animées par des artistes du Nord et d’autres régions du Maroc , soirées  de Dikr et Samaa , conférences et débats scientifiques,  expositions de productions artisanales régionales et de produits du terroir, entre autres. Bref, tous les arts seront à la portée des habitants et des touristes  de Larbaa Ayacha, dans la région de Larache. Le tout se déroulera à travers  des  sites qui incarnent la richesse culturelle et naturelle  du Maroc ,  précise  les organisateurs de l'évènement dans un communiqué   : « Cette manifestation  sera   marquée par la présence d’une grande délégation des provinces du sud  vu la grande relation de ces tribus à l’extrême nord de notre pays et de leur appartenance humaine, territoriale, politique et spirituelle au Royaume :  un message à forte connotation à l'adresse des ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume. Elle traduit le lien historique entre le nord et le sud ainsi que les liens de sang et de parenté spirituelle.  Il est à souligner  que ce  festival s’inscrit  dans le cadre d’une  action culturelle et sociale, et en parfaite compatibilité avec les  objectifs de développement durable et citoyen. Son objectif  est de faire un focus sur la richesse du patrimoine immatériel du Maroc. Il  s’impose ainsi comme un rendez-vous incontournable pour l’ensemble des habitants de la région contribuant véritablement à son rayonnement culturel et à son attractivité touristique. Il s’ ’ancre encore plus dans son environnement en capitalisant sur la richesse immatérielle de notre pays , et ce à  la lumière   du discours royal : «  Il s’agit en l’occurrence de mesurer le capital historique et culturel de tout pays, parallèlement aux autres caractéristiques qui le distinguent, notamment son capital humain et social, la confiance, la stabilité, la qualité des institutions, l’innovation et la recherche scientifique, la création culturelle et artistique, la qualité de la vie et de l’environnement, et d’autres éléments encore» ( Extrait du discours adressé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la Nation à l’occasion de la Fête du Trône, le 30 juillet 2014).», nous explique Nabil Baraka, directeur  du Festival.  Et d’ajouter : «  Cette manifestation, unique dans son genre, met  en valeur  un legs ancestral tout en constituant un trait d’union entre un présent en action et un futur en construction. La tribu des Beni Arous comme toutes celles de la région inscrivent le développement dans la continuité, le respect de l’authenticité, et la modernité.  Dans cette région imprégnée de l’esprit  soufi du qotb soufi Moulay Abdessalam Ben Mchich, les invités du  Festival MATA  partagent  et apprécient  non seulement une performance spectaculaire exceptionnelle mais également des valeurs précieuses de paix, de tolérance, d’amour, de dialogue entre les peuples, les cultures et les religions. Homme et cheval ont bien rappelé  lors des trois journées du Festival que la récompense du sacrifice au nom de l’Amour est encore l’Amour, magnifié, un amour fait d’espoir et de joie de vivre. Le Festival se veut aussi un hommage à la Nature et un appel à sa sauvegarde. ».
L’Association Alamiya Laaroussia a veillé à ce que les infrastructures, l’organisation et les services du festival soient à la hauteur de cette belle manifestation. Son action  socioculturelle est vouée au service de la communauté locale, de la région et, à travers cela, au service de l’image internationale du Royaume du Maroc. Elle est tout à fait consciente du rôle important et incontournable des médias dans la promotion artistique, culturelle, sportive et économique des régions. C’est pourquoi, elle appelle à un partenariat durable entre les médias, envisagés comme vecteur de développement culturel, par la promotion des événements et des actions ; et les associations à vocation locale et régionale entrevues comme moteur de développement socioculturel, touristique et économique.
Par rapport aux enjeux de cette manifestation culturelle, Nabila Baraka, présidente de l’Association organisatrice a écrit : «Le Festival international d’équitation Mata fait partie du festival international de la diversité culturelle de l’UNESCO. La construction a duré 7 ans; elle n’est pas encore terminée! Justement, les architectes de ce joyau n’ont pas le goût de l’inachevé. Et c’est tant mieux. Chaque année, les bâtisseurs ajoutent une nouvelle pierre à l’édifice. Accueillants, chaleureux et hospitaliers, les habitants ont un plaisir toujours renouvelé de fêter l’anniversaire de sa création. Toutes les fins du mois de mai, le village de Zniyed particulièrement et les tribus avoisinantes et la région du nord en générale se pare de ses plus beaux atours et s’apprête à recevoir les vibrations de ce festival international équestre unique « MATA ». Accordons-nous le droit, avec leur autorisation bien sûr de nous remémorer avec eux les images de certaines éditions. ».
Nabila Baraka a affirmé lors de la premiere édition que ce Festival   est «   le cadre où la culture des Jbala s’exprime avec fierté à travers toutes ses expressions. A cet effet, différents centres seront créés pour la préservation de ce patrimoine culturel. Les trois premiers que nous envisageons de lancer sont : L’école mata pour l’art équestre et l’élevage des chevaux à Zniyed, une école de musique à Jahjouka et une autre à Tarden consacrée au chant «  ayou ». Désormais, nos efforts visent également le développement économique durable de la région par la création et le suivi de coopératives qui valorisent les produits du terroir et de l’artisanat. Ces données réunies, en dynamisant  la région et en la revalorisant, créeront les conditions de développement d’un tourisme rural, national et international, de qualité, dont les effets bénéfiques seront multiples à l'avenir. ».
Le festival Mata est unique. Il fait référence au  site qu’il a marqué de son empreinte à travers les siècles : la région des Beni Arous, au cœur du pays Jbala, entre vallées luxuriantes et montagnes couronnées de chênes-liège. Lieu magique élu par les saints, où l’histoire de la Mashishia Chadiliya s’est écrite somptueusement et où le Qotb Moulay Abdeslam Ben Mschish, soufi et savant, a gravé dans les cœurs des hommes et des femmes vénération d’Allah et amour de son Prophète (SWS). Le jeu mata est probablement inspiré du bouzkachi, un jeu similaire mais plus violent, importé selon la légende par Moulay Abdeslam Ben Mshich lors de sa visite à Ibn Boukhari. Le bouzkachi pratiqué en Afghanistan a pour enjeu le cadavre d’une chèvre que se disputent les cavaliers dans des joutes brutales qui font de nombreux blessés. Le mata, tel que le pratiquent les Jbalas, est plus raffiné, plus élégant, plus plaisant à voir. La grâce du cavalier et du cheval, leur entente, exprimés dans ce paysage naturel, font surtout penser à un duo artistique où l’imagination s’allie à la créativité́ pour faire naitre une impression de beauté́ et une sensation de liberté́. Une apothéose qui comble l’ensemble des spectateurs.
Au-delà̀ de la victoire, c’est le plaisir de cette communion, la jouissance et la réjouissance, que participants et public recherchent. C’est aussi l’attachement à une culture ancestrale par laquelle s’expriment le sens de l’honneur ressuscité, réhabilité́ ; la foi sans cesse retrouvée ; le patriotisme comme école soufie, message spirituel et valeur universelle. Tout l’héritage humaniste légué́ par Moulay Abdeslam Ben Mchisch aux chorfas  alamiyynes d’abord, mais aussi à tous les adeptes, à tous les habitants de cette région exceptionnelle, à tous ceux qui, de par le monde, savent goûter au plaisir du partage.
Au-delà de la victoire, c’est le plaisir que participants et public recherchent, c’est la jouissance et la réjouissance, c’est l’attachement à une culture ancestrale, c’est le sens de l’honneur ressuscité, réhabilité, c’est la foi sans cesse retrouvée, c’est le patriotisme comme école soufie, comme message spirituel, comme valeurs universelles, un véritable héritage humaniste légué par Moulay Abdeslam Ben Mchisch aux chorfas  Alamiyynes d’abord, mais aussi à tous les adeptes, à tous les habitants de cette région exceptionnelle, à tous ceux qui, de par le monde, savent ce qu’est le partage.
Il est à  souligner que le Jeu MATA est une compétition équestre qui se déroule en pleine nature, au cours de laquelle se mesurent les meilleurs cavaliers des Beni Arous et autres tribus voisines (Beni Gorfet, Souk Tolba, etc.) qui se disputent une poupée de roseaux chargée des symboles de la fertilité et du printemps. Ces chevauchées sont l’espace d’un double communion, entre l’homme et la nature d’une part, entre l’homme et le cheval d’autre part. Une communion privilégiée dont la richesse d’expression est multiple et variée et que le festival entend mettre en évidence et faire mieux connaître aux visiteurs.
Des milliers de participants ont été drainés lors des précédentes éditions. Leur enthousiasme et leur engouement ont donné à la fête son plus grand éclat. Trois jours d’une fête empreinte de convivialité, de spiritualité, de tradition et d’authenticité, d’échanges divers  donnant  les  lettres de noblesse à cette manifestation   qui tend à parfaire le bien-être des citoyens et le développement  global auquel ces derniers aspirent.